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OBJECTIF

                       de l'AÏKIDO 


Au travers de sa pratique martiale, l’Aïkido a pour objectif d’améliorer les relations entre les personnes en favorisant le développement harmonieux de chacun.


Dans cette perspective, c’est à la valorisation mutuelle qu’il convient de s’employer et non à l’affirmation de soi au détriment de l’autre, et c’est la raison pour laquelle la compétition, qui glorifie le vainqueur, n’a pas sa place dans notre discipline.



Cette activité physique et mentale est ouverte à tous, sans gabarit d’âge, de sexe ni de poids. Elle est à la fois un système d’éducation, qui participe au développement personnel, et une méthode de résolution de conflits.



Non compétitif et non violent, il s'agit d'un art martial fondé avant tout sur le respect de l’intégrité physique, la sienne comme celle de son partenaire !

AÏ   

Union, Harmonie, Concordance



KI  ​​

Energie vitale

​​DO  

Voie, Recherche, Perspective







Le terme AÏKIDO peut-être traduit par

​« la voie

de la concordance

des énergies »





           PRINCIPES

de TRAVAIL





​​

L’objectif de l’Aïkido est extrêmement vaste et ambitieux. Il ne faut donc surtout pas tenter de le réduire à un ensemble de techniques ou de "trucs" pour apprendre à se défendre à court terme (même si cet aspect est également pris en compte). Il convient au contraire de bien le considérer comme un engagement sur une voie ("DO" en japonais) qui suppose une recherche permanente et un souci constant de perfectionnement tant sur le plan technique, physique que mental ou relationnel.





A ce titre, dans le cadre de la pratique, les rôles de Uke (celui qui attaque, qui subit la technique et chute) et de Tori (qui est attaqué et applique la technique) sont d’égale importance et doivent être abordés avec le même sérieux car ils constituent les deux faces indissociables de la situation qui nous sert de cadre d’étude.

Dans cette même logique et conformément à l’objectif de la discipline, chacun doit s’efforcer de pratiquer avec le plus de partenaires possibles, représentants des types humains différents de par l’âge, le gabarit le sexe ou le niveau technique. La tentation est souvent grande de ne travailler que par affinité, mais ce serait là limiter considérablement la portée de l’expérience que vous pouvez vivre dans le Dojo.



« L’art martial orienté dans l’unique but de vaincre ou de perdre n’est pas le budō ;

la victoire est le plus sûr chemin vers le conflit intérieur. »







 

L’Aïkido est un budō moderne fondé par Morihei Ueshiba entre 1925 et 1960, et officiellement reconnu par le gouvernement japonais en 1940 sous le nom d’aikibudō. Il puise ses sources dans les anciens Koryū (écoles d'arts martiaux traditionnelles), essentiellement le ju-jitsu de l'école daitō ryū, le kenjutsu (art du sabre japonais) et l'aïkijutsu. L'aïkido est né de la synthèse entre ces techniques de combat et une réflexion métaphysique de Morihei Ueshiba sur le sens de la pratique martiale à l'ère moderne.



Après des années consacrées aux arts martiaux traditionnels japonais, Morihei Ueshiba  développa son art pour en faire une Voie… Le vrai Budō serait, non de vaincre un adversaire par la force mais, de garder la paix en ce monde, d’accepter et de favoriser l’épanouissement de tous les êtres. L’Aïkido fut d’ailleurs le premier art martial qui reçut l’autorisation de reprendre la pratique dans le Japon d’après-guerre, en raison de sa tendance pacifique.



L'aïkido se compose de techniques avec armes et à mains nues utilisant la force de l'adversaire, ou plutôt son agressivité et sa volonté de nuire. Ces techniques visent non pas à vaincre l'adversaire, mais à réduire sa tentative d'agression à néant. L'aïkido peut être considéré comme la concrétisation du concept de légitime défense : une réaction proportionnée et immédiate à une agression. En fait, dans l'esprit de l'aïkido, il n'y a pas de combat, puisque celui-ci se termine au moment même où il commence. Conformément à cette logique, il n'existe pas de compétition d'aïkido excepté dans le style Shodokan fondé par Kenji Tomiki.



L'AÏKIDO

​« Raffiner le corps et le mental

pour encourager l’harmonie de l’esprit »​​​​​​​



Né le 14 décembre 1883, il était de faible constitution, souvent malade et très nerveux. Dès son plus jeune âge, il fut fortement attiré par la religion. Ses parents l'encouragent à poursuivre des activités physiques, tels que le Sumo et la natation afin d'équilibrer cette tendance. A vingt ans, il se rend à Tokyo et passe ses soirées à étudier les anciennes techniques de Ju-Jitsu (mains nues), en particulier celle de l'Ecole Kito, sous la direction de Maître Tozawa. Parallèlement, il pratique le Ken-Jutsu (sabre) dans un dojo de Shinkage Ryu (Ecole Shinkage). 

En 1903, Maître Ueshiba s’engage dans l’armée. Très vite, il devint le premier en tous genres d’exercices et plus particulièrement en Juken-Jutsu (combat à la baïonnette).


En février 1915, au cours d’un voyage il rencontre le grand Maître de l’Ecole Daïto : Sokaku Takeda. Ce dernier décida de lui enseigner les techniques secrètes de Daitoryu. Dès son retour, il ouvre un dojo et invite le Maître Takeda. Il lui construit une maison et s’occupe totalement de lui.


En novembre 1919, il rencontre un grand Maître mystique doué de rares pouvoirs spirituels : Wanisaburo Deguchi. Pour lui, cette rencontre fut capitale car il avait conscience que s’il maîtrisait la force et la technique, son énergie spirituelle restait fragile et chancelante à la moindre épreuve psychologique.


Très peiné par la disparition de son père, survenue le 2 janvier 1920, Maître Ueshiba passa quelques mois à méditer puis il décida de s’installer à Ayabe, dans le temple de l’Omoto-Kyo, afin d’étudier sous la direction de Wanisaburo Deguchi. Ce dernier, pacifiste convaincu, quitte le Japon le 13 février 1924, avec quelques disciples dont Maître Morihei Ueshiba, avec l’intention de bâtir en Mongolie, où s’affrontaient les armées chinoises et japonaises, un Royaume de la Paix. Ils échouèrent dans leur tentative et furent prisonniers des armées chinoises pendant plusieurs mois.
































De retour au Japon, Maître Ueshiba reprit avec encore plus d’intensité qu’auparavant ses recherches sur le Budo et sa vie d’ascétisme.

C’est à cette époque qu’il comprit que le vrai Budo n’est pas de vaincre un adversaire par la force mais de garder la paix en ce monde, d’accepter et de favoriser l’épanouissement de tous les êtres. Si la recherche spirituelle est présente dans tous les arts martiaux japonais, jamais personne ne l’avait approfondie jusqu’à englober en son sein l’amour de l’humanité.


C’est de toutes ces rencontres et expériences techniques ou philosophiques que naîtra l’Aïkido en 1925.

Dès 1926, le nom de Ueshiba commençait à être connu et d’éminents Budokas ainsi que d’importantes personnalités du monde politique ou militaire lui rendirent visite.


Il s’installa en avril 1931 à Wakamatsu-cho, un quartier de Tokyo, dans un dojo nouvellement construit qui prit le nom de Kobukan.

Pendant les années de guerre, Maître Ueshiba se retira à Iwama, à 120 kilomètres de Tokyo, où se trouve actuellement le sanctuaire de l’Aïkido (Aïki Jinja).

En 1946, les Américains ayant interdit la pratique de tous les arts martiaux au Japon, le dojo de Tokyo fut fermé jusqu’en 1948, date à laquelle il prit le nom d’Aïkikaï.


L’Aïkido fut le premier art martial qui reçut l’autorisation de reprendre la pratique en raison de sa tendance pacifiste.

Dès lors, le nombre des élèves ne fit qu’augmenter, et c’est à cette époque que naquit vraiment la forme moderne de l’Aïkido.


Dans les années 50 et 60, Maître Ueshiba laissera de plus en plus le soin de l’enseignement à ses meilleurs disciples qui créérent de nombreux dojos de par le Japon ou émigrèrent à l’étranger, ainsi qu’à son fils, Kisshomaru Ueshiba qui, en 1967, devient Directeur Général de la Fondation Aïkikaï.
Lorsque le vénérable Maître s’éteignit le 26 avril 1969, l’Aïkido s’était répandu à travers le monde et était pratiqué par des centaines de milliers de personnes sur les cinq continents.

L'AÏKIDO

en FRANCE

La France est le pays au monde où l’Aïkido est le plus implanté.


Il y a été pour la première fois présenté en 1951 par Maître Minoru Mochizuki et s’est dans un premier temps, développé grâce aux professeurs de Judo, fortement intéressés par cette nouvelle discipline.


Rapidement toutefois l’Aïkido prit son autonomie en bénéficiant de l’enseignement des délégués successifs de l’Aïkikaï que furent Maîtres Abe, Noro, Nakazono et Tamura, puis de professeurs français, eux-mêmes formés au Japon.
Le développement de la discipline a été continu depuis lors et s’est effectué dans un cadre fédéral qui n’a cessé d’évoluer pour s’adapter au mieux à une réalité en plein devenir.


Aujourd’hui, la F.F.A.A.A. fondée en 1983, agréée par Jeunesse et Sports, membre de la Fédération Internationale d’Aïkido, compte environ 800 clubs et 25 000 pratiquants.

MORIHEI UESHIBA                 (1883-1969)

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